À la recherche constante d’études de cas 5G intéressantes
Né en Chine, Arthur a étudié en Suède et a voyagé à travers l’Europe grâce à son premier emploi avant de s’installer en Belgique, ce petit pays où il a trouvé le job de ses rêves au Telenet innovation Center.
À l’âge de 17 ans, Arthur s’installe en Suède afin d’étudier l’ingénierie électronique. Lorsqu’il a obtenu son diplôme en 2013, il a rencontré des difficultés pour trouver du boulot en Suède, car une partie d’Ericsson avait été rachetée par Sony et souffrait donc de suppressions de postes. « Après le stage, j’ai décidé de ne pas attendre d’opportunités, mais de retourner en Chine pour un voyage post-diplôme. Cinq mois plus tard, en passant par Shanghai, un ami m’a parlé d’un petit salon de l’emploi pour diplômés. J’ai directement préparé mon CV et me suis habillé. En arrivant là-bas, il y avait tellement de personnes que chacun avait droit à très peu de temps. Mon entretien n’a duré que 5 minutes et je suis parti très déçu. Cependant, quelques jours plus tard, j’ai reçu un appel de ZTE. Ils ont trouvé mon CV intéressant en fouillant … dans leur corbeille. Ils m’ont invité pour un entretien. » Arthur a ensuite poursuivi son voyage plus à l’ouest de la Chine, et a nouveau été contacté par ZTE un mois plus tard, lui demandant de revenir à Shanghai.
Carpe diem et … trouver de nouvelles opportunités
Lorsqu’il a travaillé pour ZTE, il a été impliqué dans différents projets en Suède, Finlande, Espagne, Italie, Pologne, Danemark… « J’ai beaucoup voyagé. Depuis mon arrivée en Suède, je n’ai jamais eu de plan à long terme. Je vis au jour le jour, et j’irai où mon chemin me mènera. »
En octobre 2017, lorsqu’il a appris que Telenet ouvrait un centre d’innovation, son chemin l’a conduit chez Telenet. « À l'époque où j'étais vendeur, nous avions l'habitude de dire que les opérateurs d'un marché régional ont beaucoup plus de pouvoir pour créer de meilleures solutions que Skype. L'objectif des TIC est de trouver de nouveaux clients, d'aller au-delà de l'empreinte Telenet. C'est enfin mon tour d'essayer. Je voulais vraiment en faire partie, alors j'ai postulé pour un poste de ‘spécialiste en technologie’. »
La 5G au centre d’innovation
Au cours des six premiers mois, Arthur et ses collègues s’attelaient à construire le centre d’innovation et ses équipements. Il fallait se concentrer sur des solutions 4G avancées qui pouvaient apporter plus de valeur ajoutée. « Nous n'avons commencé à nous concentrer sur l'Internet des objets qu'au début de 2018. Nous avons mené de nombreuses recherches, avons construit l’infrastructure OIT et avons énormément appris dans ce domaine. Depuis cette année, non seulement nous approchons les clients et les entreprises avec la connectivité, mais également avec des solutions et des services. »
Arthur se concentre à présent sur des projets 5G : il cherche des études de cas, contacte de potentiels partenaires et leur explique nos idées et les possibilités d’une solution 5G de codéveloppement.
« Par exemple, nous travaillons actuellement avec imec sur le projet « Smart Highway », afin de préparer nos autoroutes à l’arrivée des véhicules intelligents. Nous devons mettre en place des réseaux avancés sur les autoroutes afin de renforcer les capteurs et les systèmes intelligents. En tant qu'importante zone de transit de l'UE, les autoroutes belges seront plus sûres et plus efficaces à l'avenir, ce qui fait également partie de la vision de la Commission européenne. Dans ce projet, mon travail est d'expliquer à imec ce qui est faisable avec la 5G, et ensuite de faire la conception et la planification. »
La Belgique est géniale, mais...
Il a parcouru toute l'Europe, mais il a décidé de s'installer dans ce petit pays. « J'ai vraiment aimé la Belgique dès les premiers instants. Les gens d'ici réagissent aux différentes façons de vivre d'une manière naturelle. D'un autre côté, c'est un petit pays, mais les décisions sont très diversifiées. Par exemple, les réglementations concernant les technologies et les préférences du marché peuvent être très différentes à 20 minutes de temps de trajet, ce qui signifie que les nouvelles solutions et les nouveaux produits commencent avec des volumes qui sont plus petits que sur les marchés voisins. Cela pourrait signifier que les innovations ont un coût plus élevé ou un délai de mise sur le marché plus long en Belgique. »
Néanmoins, selon Arthur de nombreux projets inspirants sont en cours en ce moment. Et des moments plus stimulants encore nous attendent !